Vanuatu - Macquarie

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vendredi 5 août 2016

La banquise

Carnet de voyage en Alaska - 14

Dans les hautes latitudes, le soleil se couche à peine en été et le jour est présent toute la nuit, pourtant ce matin, au réveil la luminosité est faible. Autour de nous, tout est blanc. le Soléal est entouré d'une couche épaisse de brume et par nos fenêtres nous voyons défiler des plaques de glace de toutes tailles. La banquise, cette mer gelée et pleine de secrets nous entoure ... 




Le navire se trouve à près de 72°N dans la mer des Tchouktches et devant nous, jusqu'au Pôle il n'y a plus que de la glace ...


9 h 30 les zodiacs sont mis à l'eau. 
On nous annonce une température de l'air de -1°c ( -5° à -7° ressentie). Ce matin, ce sera donc le gros équipement ...


Nous partons pour une promenade dans la banquise où nous zigzaguons entre les plaques de glace ...




Certaines sont presque plates ...


alors que d'autres, travaillées par les vagues, les marées, les courants, le vent et les collisions ont pris des formes bizarres ...








Nous ne sommes pas loin du Soléal qui semble pourtant perdu dans la brume. Même si les plaques de glace se déplacent en permanence et modifient le trajet, nous savons que notre pilote a un GPS et que de la passerelle les déplacements des zodiacs (équipés d’écho-radar) sont suivis sur les écrans. Nous avons donc très peu de risques de nous perdre dans ce dédale blanc.


A midi, nous déjeunons au pont 2, pour être au plus près de la glace ...

photo d'Alain

Le Commandant nous offre alors une belle navigation, certainement très délicate, dans ce milieu si particulier ...




Sur la caméra  placée vers l'avant, on repère (en rouge et noir) un marin qui surveille ...


Puis nous passons une partie de la l'après midi sur notre balcon ...
















Aujourd'hui encore c'était un grand moment. La banquise au soleil, c'est une glace qui brille, mais la banquise dans la brume c'est bien plus mystérieux et un peu magique.

Une deuxième balade était prévue cet après midi mais les conditions de brume et de vent ne permettent pas de sortir en toute sécurité. José, notre chef d'expédition cite alors ce dicton Groenlandais "seuls la glace et le temps sont maîtres"