De Valparaiso à Miami - 20
Aujourd'hui, c'est la fin de la première croisière et une partie des passagers vont nous quitter. Nous sommes à Guayaquil, en Equateur ...
Pendant cette journée, nous allons faire une excursion dans la ville de Guayaquil. Un autocar nous emmène place Bolivar, dans le parc aux iguanes ...
Dans ce parc, des iguanes, animaux emblématiques de Guayaquil, vivent en liberté. Il y en a de toutes les tailles et les plus grands atteignent presque 2 m. Ils se déplacent lentement, dans les allées, sur les pelouses, sur les arbustes et même dans les arbres ...
petite discussion entre amis ...
ou grande réunion ...
celui-ci prend de la hauteur ...
Et là, j'en ai trouvé 12. A vous de les compter.
Il vaut mieux ne pas passer sous les arbres quand ils y sont installés, car il leur arrive souvent d'uriner sur les touristes inconscients !
Nous partons maintenant vers le Rio Guayas.
Un passage piétons bien décoré ...
devant la tour de l'horloge ...
La mairie ou palais municipal. L'architecte s'est inspiré de la gare de Milan ...
Au centre, une statue comportant 3 personnages : Guaya, l'homme et Quil, la femme et l'enfant. Selon la légende, pour ne pas se rendre aux Espagnols, Guaya a tué la femme et l'enfant avant de se suicider ...
Au fond, le bâtiment est inspiré de l'hôtel de Crillon, à Paris ...
Nous poursuivons la promenade sur le quai ...
jusqu'à la Rotonde. C'est un monument érigé à la gloire de José de San Martin et Simon Bolivar, les 2 libérateurs de l'Amérique Latine face aux espagnols ...
Un bus de ville ...
Les collines aux maisons colorées ...
La porte du cimetière général ...
Nous terminons notre visite par un atelier de fabrication de panamas. Le panama, malgré son nom, est un chapeau originaire d'Equateur. Il était porté par les ouvriers qui construisaient le fameux canal (d'où son nom).
Il est entièrement réalisé en fibres naturelles et confectionné à la main à partir de feuilles d'une sorte de palmier, le Carludovica palmata ...
Quelques explications :
On prélève une feuille pas encore déployée (un grand bourgeon) ...
on l'ouvre à la main ...
à l'aide d'un couteau, on coupe en fines fibres ...
on obtient une sorte de balai ...
Les feuilles sont regroupées, taillées et cuites 30 min dans de l'eau. Ensuite elles sont mises à sécher avant d'être triées ...
On peut alors tisser à la main le chapeau, sur des formes en bois ...
Pour réaliser un panama, les ouvrières mettent de 1 mois à 6 mois, selon la finesse des fibres ...
Dans le magasin attenant, on peut voir et acheter les modèles classiques, style Borsalino ...
et les modèles plus modernes ...
On en trouve à tous les prix, selon la finesse des fibres (60 € à plus de 1000 €). Les modèles très fins et haut de gamme peuvent se rouler sans perdre leur forme et se ranger dans un petit étui.
Dans l'arrière boutique, la zone des expéditions à l'étranger ...
Beaucoup de couleurs , dans la réserve ...
13 h 30 nous rentrons sur le Boréal et nous déjeunons en terrasse avant de retrouver notre cabine. Dans l'après-midi, les nouveaux passagers arrivent.
18 h réunion d'information sur la vie à bord, avec notre nouvelle directrice de croisière.
18 h 30 exercice obligatoire d'abandon du navire
20 h Le Boréal appareille pour le Costa Rica.